Wikipédia:Projets pédagogiques/UMons Psychologie Sociale/2018 2019/FakeNews

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http://science.sciencemag.org/content/363/6425/374

  • Opinion de Gordon Pennycook dans le NYtimes

https://www.nytimes.com/2019/01/19/opinion/sunday/fake-news.html


06/02/19 Utilisateur : LibertMegane :

Les fakes news sont des informations fausses délivrées dans le but de tromper un auditoire, selon l'article de Klein, O. (2018). "Fake News" et crédulité : que peut-on faire ?, les fakes news peuvent être diffusées simplement pour faire rire.

Qu'en est-il de l'impact Psychologique des Fake News ? Impact positif ? Négatif ? Faire un lien avec l'influence sur l'opinion ? Avec la santé ?

Utilisation des deux mots "infox" et "intox" ?

Lutte contre les Fake News, trouver une référence qui insère la vigilance individuelle ? Voir article non diffusé Olivier Klein.

Utilisation de références datant de plus de 10 ans, voir la pertinence de ces références ?


Références qui proviennent de youtube, pertinence ?


12/02/19 Utilisateur:AdrienFaidor :

  • Remarques sur la page Wikipédia déjà existante

La section histoire de la page est très courte et peu précise. Elle mentionne une loi très ancienne concernant les fake news mais est-ce la première? Ce n'est pas précisé. L'information est placée là sans indication supplémentaire.

La section gouvernements ennemis devrait être renommée. On ne comprend pas spécialement ce que l'on va lire en regardant ce sous-titre. À mon sens, elle devrait être renommée en tant que la diabolisation de l'ennemi comme arme ou un titre du style qui spécifie davantage ce que l'on va y trouver.

Le passage sur la loi récemment mise en vigueur en Allemagne ne me semble pas pertinente. Elle fait référence aux discours haineux et non pas aux fake news. Il peut y avoir des discours haineux au sein de fake news mais ce n'est pas toujours le cas. Je ne vois pas d'impact direct sur elles...

Impact des fake news sur les personnes non présent. Défiance via le gouvernement? Aux journaux? etc. Qu'est-ce qui peut découler de cette affluence de fausses informations?


12/02/19 Utilisateur : Lisalippens :

Rajouter une section traitant le côté psychologique du sujet :

  • Quels sont les facteurs pouvant influencer la perception des fake news? L'âge, la personnalité ou autre?
  • Notre manière d'interpréter les informations influe-t-elle la propagation des fake news?


13/02 : Utilisateur : Alizée Bourgeois :

-> inclure un point concernant la sensibilité aux fake news

-> compléter le point:

"Prévalence de la diffusion de fake news" par les raisons qui poussent les individus - diffuser ces informations

"Influence sur l'opinion" en expliquant la façon dont l'individu est biaisé par les fake news bien qu'il ait connaissance de la non-véracité de l'information (explications non complète et pas assez centrée sur les mécanismes psychologiques)

13/02 : Utilisateur : VanKerckhovenAlexandre

  • Rajout des points :
  • Quel est l'impact des Fake news sur les personnes.
  • La lutte contre les Fake News en Belgique?

Documentation :


Cours 13/02


Séparation :

Mégane : Impacts des fake news

Alizée : Propagation des fake news

Adrien et Alex : Les mécanismes

Lisa: Fact checking


Utilisateur:AdrienFaidor :

19/02/19 Recherches sur les mécanismes en rapport avec les fake news

  • l'illusion de vérité (Unkelbach, C., & Rom, S. C. (2017). A referential theory of the repetition-induced truth effect. Cognition, 160, 110-126.)
  • recueil d'information dans le texte reçu en cours. Tous les autres concepts trouvés sur internet sont synthétisés dedans —→ analyser les références.

22/02/19:

Liste des mécanismes trouvés[modifier le code]

Il n'y a pas toujours de nom, à proprement parler, de mécanismes en tant que tel, ce sont souvent des idées de mécanismes brièvement expliquée.

La vigilance individuelle[modifier le code]

  • Lorsque l'on nous présente une information qui a pour but de nous persuader de quelque chose, nous n'allons pas l'analyser en profondeur, nous allons simplement traiter l'information de façon superficielle. Si rien ne semble nous alerter dans son contenu (concernant la véracité des propos), nous n'allons pas fouiller plus loin et nous sommes susceptibles de nous laisser influencer. Si l'information semble s'appuyer sur une source scientifique qui soutient la position défendue dans le document, il y a de fortes chances que nous soyons influencé positivement dans son sens.
  • En dehors de ces informations persuasives, s'il on confronte des personnes à de fausses informations qui semblent s'imposer comme des évidences, cela peut fausser leurs mémoires et souvenirs. S'il on raconte un souvenir à une personne et que l'on modifie un détail en le présentant comme une évidence même de l'histoire, on peut l'influencer et effectivement lui faire croire que cet élément était comme ça plutôt que comme ça. Exemple du récit de la voiture bleu: On s’adresse aux témoins d’un accident de voiture impliquant une voiture rouge et une voiture verte quelques semaines après les faits en leur demandant « De quelle couleur était la voiture bleue ? ». Ultérieurement, ils tendent à se souvenir de la voiture verte comme étant bleue.

26/02/19

  • Les fausses informations ont également un impact sur le jugement des personnes quant à divers évènements. Par exemple, si l'on décrit un crime en y ajoutant des informations présentées explicitement comme fausses concernant ce dernier, elles auront un impact sur les personnes. En fonction que celles-ci soient atténuantes ou aggravantes elles vont impacter significativement notre jugement.
  • On a tous déjà été exposé au moins une fois à des informations à la tv qui ont été démenties par la suite (exemple des armes de destructions massives en Irak, fausses infos sur la Corée du Nord, etc.) et bien, on constate que même dans ces cas-là, les personnes continuent d'être influencées par les fausses informations. C'est ce qu'on appelle l'effet d'influence persistante car ces fameuses fausses informations donnent lieu à des interférences. Ces interférences font qu'on se construit un récit cohérent et qui persiste malgré le démantèlement de la fausse information.
  • Il y a le mécanisme appelé "l'illusion de vérité", plus une fausse information est répétée, plus on aura de chance d'y croire car à chaque fois que l'on entend cette fake news, nous établissons des liens entre les différents éléments de la fausse information. Dès que nous allons être confronté à une information stimulant les mêmes éléments, les liens que nous avons crée entre-eux vont davantage se renforcer. Si après cela l'information est démentie, ça ne changera rien.
  • Défaut de méta-cognition → "myopie métacognitive".
  • Biais de confirmation, on comprend l'information comme on l'entend pour qu'elle corresponde à nos attitudes et à nos croyances et que donc elle "confirme" ce que l'on pense sur la situation. À l'inverse, on aura tendance à rejeter une information qui nous est donnée si celle-ci semble s'opposer à nos croyances.


Feedbacks[modifier le code]

Voilà les points que j'ai relevé.

Concernant la partie "Vulnérabilité face aux fausses nouvelles":

Dans la sous-partie "Scepticisme vs. Crédulité par défaut", je trouve bizarre qu'il n'y ait qu'une succession de points. Peut-être faudrait-il supprimer les points?

Dans la partie "Autres processus qui favorisent la vulnérabilité", je pense que vous avez oublié d'indiquer l'étude dont vous parlez (c'est à la troisième ligne du paragraphe, l'étude [laquelle?]).

PS: Pour le reste du travail, pas d'autres remarques, il était bien réalisé.

Utilisateur : Logeotalexandre


Hello,

Pour la partie "Vulnérabilité face aux fakes news", j'ai un peu de mal avec "la forme", cette succession de points. Par exemple, j'ai relevé qu'il y avait un "premièrement", mais je ne retrouve pas de "deuxièmement". Sinon, je trouve que les expériences/effets sont très bien expliqués.

Et pour la partie "fact-Checking", j'ai pas trop bien compris l'image de l'échelle de la vérité.

Sinon, de manière générale, je trouve que l'ensemble est très bien écrit. C'est clair. On comprend bien. Et le petit schéma de la propagation des fakes news (et toute cette partie en générale), j'ai vraiment trouvé ça top!


--Flore bertuille (discuter) 28 avril 2019 à 18:31 (CEST)[répondre]

Bonjour,

Dans l'ensemble, je trouve votre travail très bien réalisé et clair ! A part certains détails de forme comme Flore et Alexandre vous ont fait remarquer, je trouve l'ensemble compréhensible et clair. Bon pour ne pas être répétitive, j'ai essayé de trouver un ou deux petits trucs en plus, alors voila :

- Dans "vulnérabilité face aux fake news", je trouvais juste qu'il serait plus "joli" de lire "le mode de fonctionnement de certains moyens de communication modernes" et non pas " le mode de fonctionnement de certains des moyens de communication modernes" mais voila c'est vraiment pour dire quelque chose !

- Pour "la vérification des faits", je trouve que vous avez bien fait de mentionner le fait que tout n'est pas à prendre pour acquis car il n'existe pas assez d'étude sur ce sujet (ref. expérience)

Bravo pour votre travail ! --Dmoceane (discuter) 29 avril 2019 à 21:01 (CEST)[répondre]


Bonjour à tous,

Je me dis que j'aurais sans doute mieux fait de lire ce que mes camarades ont noté avant de pondre mon pavé mais bon, tant pis:

Dans la partie « Propagation des fake news » , la phrase suivante pourrait être reformulée : « Cependant, leur diffusion et par conséquent leur influence est aujourd'hui plus importante grâce à leur viralité et le mode de fonctionnement de certains des moyens de communication modernes » De cette manière : « Cependant, leur diffusion et leur influence sont aujourd’hui plus importantes du fait des moyens de communication modernes, favorisant leur viralité. »

Et : "Bien que les médias d'actualité classiques restent prédominants sur les autres médias, les médias développés sur internet occupent aujourd'hui une place dans le rapport à l'actualité du public." Pourrait être modifié en: "Bien que le traitement de l'actualité reste dominé par les médias classiques, le public accorde aujourd'hui une place importante aux sites internet traitant d'information."

Dans la partie « pourquoi les fake news se propagent ? » Sur la forme, « une première raison » annonce une liste numérale tuée dans l’œuf par l’absence de suite.

Sur le fond, je remarque que la responsabilité de la diffusion est beaucoup axée sur le public et que certains facteurs mériteraient d’être mentionnés. En effet, cette problématique rejoint en partie celle de l’adhésion aux théories du complot et l’article « Les causes de l’adhésion aux théories du complot » de Jean-Bruno Renard mentionne les facteurs d’adhésion suivants : - L’influence de la culture américaine sur l’occident tend vers une culture individualiste hostile aux structures officielles diffusant l’information. De plus, le premier amendement de la constitution américaine prend le parti d’une forte liberté d’expression, ce qui trouve un écho retentissant sur l’idéologie qui sous-tend le concept de web.

- Le dogmatisme scientifique de la fin du 18ème siècle a laissé place au relativisme qui tend à crédibiliser toutes les sources d’informations.

- Les médias traditionnels contribuent parfois à la diffusion de fake news par leur système économique et idéologique : un journaliste peu travestir un fait, ou une information scientifique pour basculer dans le sensationnalisme afin de satisfaire des objectifs de vente ou la ligne éditoriale de sa structure. Je note que ce point est en partie abordé dans la dernière partie de « Comment les fake news se propagent? ». Partie à mon sens la plus aboutie. Seul le terme « La société d’aujourd’hui » m’a gêné car il n’est pas étayé.

- Une des raisons pour laquelle il y a une méfiance envers les instances et les experts, c’est qu’il est arrivé de nombreuses fois que ce qui était estampillé comme information officielle s’avère être une fake news : entres autres, l’Irak n’avait pas d’armes de destruction massive, et le nuage radioactif de Tchernobyl ne s’est pas arrêté à la frontière française.


Dans la partie « Vulnérabilité face aux fausses nouvelles » - « Scepticisme vs crédulité par défaut » : Une phrase débutant par « Premièrement… » appelle un deuxièmement qui ne viendra pas. Il manque un E à « seul sa volonté ». Dans la partie : « Autres processus qui favorisent la vulnérabilité », il y a une étude manquante pour appuyer les propos sur le placebo…

Sur le fond, je trouve cette partie aboutie et très intéressante.


- Pour la partie fact Checking, je n'ai rien à dire de plus que ce qui a déjà été dit.


Pour conclure, je garantis que le plaisir que j'ai eu à lire votre travail est proportionnel au nombre de lignes rédigées pour le commenter.

Bravo.

--Brronan (discuter) 29 avril 2019 à 23:49 (CEST)[répondre]